DDG Paugam underlined the difficulties facing cotton producers in Africa and elsewhere as they grapple with an array of crises, notably climate change, the COVID-19 pandemic, supply chain disruptions and the food crisis.
High food prices and the consequences of the Russia-Ukraine war have left many cotton-producing countries suffering “a double burden: their exports as a source of external income are penalized, and their imports, essential to the food security of their populations, are now traded at almost prohibitive prices,” he said.
DDG Paugam said the WTO has taken action to respond to the food crisis, which is the organization’s number one priority. He highlighted the WTO’s role in ensuring transparency regarding governments’ trade-restrictive measures, its work on keeping markets open, and its efforts to improve market access by facilitating negotiations on new trade disciplines, including those that will affect cotton trade.
He added: “Since the beginning of the Black Sea conflict, 31 countries have introduced 61 trade-restrictive measures on food and feed and seven measures on fertilizers. At least 15 of these measures have since been removed. In addition, 46 measures to facilitate imports of food, feed and fertilizers have been adopted by 25 countries.” He continued: “The situation remains volatile, and the WTO will continue to monitor trade measures closely.”
Stressing the importance of WTO negotiations for food security and cotton, DDG Paugam pointed to two significant outcomes achieved at the 12th Ministerial Conference in June – a Ministerial Declaration on the emergency response to food insecurity and a historic agreement for curbing harmful subsidies on fisheries. He called on members to expedite the implementation of the outcomes.
DDG Paugam drew attention to the technical assistance and development aid that the WTO and its partners have provided to the Cotton-4 (Benin, Burkina Faso, Chad and Mali) and other cotton-producing developing members. He highlighted the WTO’s recent cooperation with FIFA, which will explore opportunities to engage Cotton-4 countries in global football value chains.
DDG Paugam’s full speech is available here.
On the sidelines of the event, DDG Paugam met with FAO Director-General Qu Dongyu and the Minister of Trade and Industry of the Republic of Chad, H.E. Ali Djadda Kampard, to discuss how to deepen cooperation to fight the global food crisis, tackle environmental challenges affecting agriculture, build technical fisheries capacities, and add value with cotton producers in West Africa.
More on World Cotton Day
World Cotton Day was launched at the WTO in 2019 at the request of four WTO members (the Cotton-4: Benin, Burkina Faso, Chad and Mali). The celebration of 2022 World Cotton Day was organized by the UN Food and Agriculture Organization (FAO).
The high-level event on 7 October, opened by FAO Director-General Qu Dongyu, was also attended by the Minister of Trade and Industry of the Republic of Chad, H.E. Ali Djadda Kampard. Ministers of Benin, Brazil, China, Peru and representatives of the founding partner organizations of World Cotton Day – the WTO, the United Nations Conference on Trade and Development,International Trade Centre and the International Cotton Advisory Committee – participated in the event.
Following the high-level event, the WTO moderated a thematic panel on the role of innovations and markets for sustainable cotton in Africa and Latin America.
The video link to both events can be found here.
More information on 2022 World Cotton Day is available here.
DDG Paugam Remarks
Merci Monsieur le Directeur Général Dr. QU Dongyu.
Son Excellence Mr. Ali Djadda Kampard , Ministre du Commerce et de l’Industrie (Tchad)
Madame Silvana Abdo (Paraguay),
Mesdames et Messieurs les ministres
Excellences
Mesdames et Messieurs,
C’est un grand Plaisir de célébrer aujourd’hui avec vous cette Journée Mondiale du Cotton, la 1ère à se tenir, ici à Rome. Monsieur le Directeur General. J ai été très sensible vos mots si profonds et sages sur le rôle du coton dans les luttes humaines, pour le pire, durant les guerres, et le meilleur, avec les soins médicaux. Vous le savez, l’OMC a été partie prenante à l’histoire qui depuis plus de vingt années nous a amené au rassemblement de ce jour. J’en ai un souvenir personnel, lorsque j’ai été témoin, à Cancun en 2003, des premiers efforts engagés par le C4 et ses alliés pour imposer la question du Coton parmi les priorités de l’agenda de l’OMC.
[Notre journée mondiale en marque aujourd’hui la reconnaissance universelle.En même temps notre célébration intervient dans un moment difficile pour les producteurs de coton africain et pour ceux d’autres pays, qui ont affronté coup sur coup de multiples crises.
Celle du climat, la plus fondamentale, tant l’alternance des températures et des précipitations extrêmes réduit les rendements des récoltes et la qualité des fibres de coton, ce qui signifie que le changement climatique vient bouleverser les conditions de la croissance.
Celle de la Covid-19, dont une étude de l’OMC a démontré combien elle avait affecté le secteur en 2020, même si la production cotonnière et le commerce ont depuis rebondi fortement.
La crise des chaines d’approvisionnement. Pendant que les liaisons logistiques, du transport maritime, des circuits de distribution, se recentraient sur les grandes routes transpacifiques, ou entre la Chine et l’Europe, les exportateurs de coton ont souffert du prix, de la rareté des containers et des bateaux, ainsi que des délais et frais de stockage qui en résultaient.
La crise alimentaire, déjà sous-jacente avec des prix agricoles tendus, mais aggravée subitement par la guerre entre la Russie et l’Ukraine. Beaucoup de pays producteurs de coton subissent alors la double-peine économique : leurs exportations source de revenu extérieurs sont pénalisées, leurs importations, essentielles à la sécurité alimentaire de leurs populations, se négocient désormais à des prix presque prohibitifs. Monsieur le Ministre vous en avez rappelé les chiffres.
Contribuer à combattre cette crise alimentaire, Mesdames et Messieurs, est aujourd’hui une priorité centrale de l’Organisation Mondiale du Commerce et de notre Directrice Générale, Dr. Okonjo-Iweala. Comment?
D’abord en essayant de garantir la transparence des marchés. Nous surveillons étroitement les mesures restrictives au commerce que nos Membres adoptent face à la crise.
Depuis le début du conflit autour de la mer Noire, 31 pays ont introduit 61 mesures commerciales restrictives sur les produits alimentaires et les aliments pour animaux et 7 mesures sur les engrais. Au moins 15 de ces mesures ont depuis été supprimées. D’autre part, 46 mesures visant à faciliter les importations de produits alimentaires, d’aliments pour animaux et d’engrais ont été adoptées par 25 pays. La situation reste instable et l’OMC continuera de suivre de près les mesures commerciales.
Ensuite, en nous efforçant de conserver les marchés ouverts. Lors de notre dernière réunion ministérielle, en juin, nos membres ont adopté une déclaration soulignant l’importance de faciliter les flux commerciaux alimentaires pour lutter contre la crise.
Enfin, c’est notre raison d’être, en cherchant à rendre les marchés plus équitables, par la négociation de nouvelles disciplines commerciales, contre les subventions distortives, et notamment celles qui affectent le commerce du coton, pour l’amélioration des conditions d’accès au marché, par l’amélioration des règles contribuant à la sécurité alimentaire.
Nous avons ainsi conclu un accord historique pour l’élimination des subventions à la pêche illégale, non reportée, non régulée : dès son entrée en vigueur, j’appelle ici tous nos membres à procéder à la ratification la plus rapide, cet accord apportera une contribution décisive à l’amélioration de la sécurité alimentaire mondiale, à commencer par celle de très nombreuses populations côtières.
Ces négociations commerciales sont essentielles pour assurer de saines conditions structurelles de développement de la filière.
Dans le secteur du coton, nous y ajoutons une mission spécifique, qui relève de l’assistance technique et de l’aide au développement. L’OMC s’efforce d’appuyer les efforts des pays du C4 et leurs partenaires, pour assurer une montée en gamme de la production et une diversification de ses débouchés sous forme de produits transformés.
Avec nos institutions sœurs du Centre du Commerce International et de la CNUCED nous organisons ainsi des conférences des partenaires, visant à mobiliser des ressources financières pour le développement de projets à valeur ajoutée dans les pays les moins avancés.
Très récemment, le Secrétariat de l’OMC a conclu un accord cadre avec la FIFA pour explorer les opportunités d’exploitation du Cotton des pays du C4 dans les chaines d’approvisionnement et de création de valeur des produits officiels de la FIFA. De quoi faire rêver des millions de producteurs et pas seulement les plus jeunes!
Voici, Excellences, Mesdames et Messieurs ce que l’OMC apporte à cette journée mondiale du coton qui doit pour nous tenir lieu de grande plateforme pour coordonner nos efforts.
Je remercie la FAO et nos organisations partenaires pour l’organisation de cet évènement.
Vive le coton! Vive la Journée mondiale du coton! Merci à tous.
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